Les premiers noms de l’histoire du Karaté okinawaïen n’apparaissent que tardivement.
Yara fut né au début du XVIIIe siècle dans le village de Chatan.
yara_cha01.jpgSon oncle, commercant d’Okinawa, et fort de ses relations avec des négociants chinois installés sur l’île, poussa son neveu de 12 ans alors, à rejoindre le port de Foochow, dans la province chinoise de Foukien, afin d’y apprendre les rudiments du commerce, pour un brin de temps.
Ce dernier ne revint sur son île natale que 20 ans plus tard, avec la maîtrise de plusieurs styles de Kung-fu acquise auprès du maître Wong Chung-yoh. Habile aux armes et à mains nues, il revint avec la maîtrise d’un art basé sur l’énergie interne (hsing-i). Il fut ainsi le premier à Okinawa à introduire cette connaissance qui allait devenir la base de katas respiratoires bien connus de nos jours.

Yara fit également figure de résistant de la première heure contre l’invasion du clan Satsuma.
Malgré son charisme, il ne reste de lui aucune école, ni trace d’élève célèbre. Il ne reste que d’impressionnants récits de victorieux combats au Saï, et deux katas qui lui ont été attribués, l’un au bâton (Chatan-Yara-no-bo) et l’autre au Saï (Chatan-Yara-no-saï). Il transmis ses connaissances martiales à Peichin Takahara.






Édité le 03.04.2013