Elève de Sokon Matsumura, puis devint l’assistant de Ankoh Itosu jusqu’à sa mort en 1915.
C’est le premier qui utilisa publiquement le kanji moderne afin de transcrire en japonais les idéogrammes « To-de » qui devirent « Kara-te », dans un livre « Karate Shoshu Hen » qu’il publia en 1904. hanashir02.jpg

En effet il était dès lors possible d’interpréter ces derniers par « main vide », au lieu de « Main de Chine ».
Il était ainsi plus aisé d’occulter les racines chinoises de l’art, si l’on voulait l’exporter vers le Japon.
« Kara » fait référence à un vieux terme bouddhiste désignant le vide. On peut y voir une allusion au vide mental « Ku » de la méditation Zen, en opposition aux phénomènes « Shiki ». Vide mental qui représente aussi l’esprit idéal pendant en combat.
C’est par ce biais que Bouddhisme et karaté peuvent se rejoindre.

Il faisait partie d’un club fermé appelé le « Ryukyu Tote Kenkyukai » (club de recherche du To-de d’Okinawa), dont les Maîtres Motobu, Mabuni, et Miyagi en faisaient partie. Ce dernier fut dissous vers 1920
Le kata préféré de Hanashiro Chomo était Jion, qui signifie « amour, pitié », et issu du Tomari-te.
Un certain Gokenki, marchand de thé chinois de la « Eiko Chako Tea Company » et pratiquant le style de Kung Fu de la « Grue blanche » lui avait également enseigné le kata Ryusan. Ce dernier fut également membre de la Kenkukai.

En 1945 les troupes américaines débarquèrent à Okinawa. Après 82 jours de combats intenses, on put compter 60’000 civils morts, dont Hanashiro Chomo.

Il eut tout de même plusieurs élèves dont :
Nakamura Shigeru (1892/95-1969 Okinawan Kempo), Tsuyoshi Chitose (1898-1984, fondateur du Chito Ryu, à ne pas confondre avec le Shito Ryu de Kenwa Mabuni), Nakama Chozo (1899-1982, Kobayashi Ryu), Shimabukuro Zenryo (1904-1969, fondateur du Seibukan Shorin Ryu) and Kinjo Hiroshi (1919 - ), et Aragaki Ankichi.







Édité le 03.04.2013